Saint-Erblon (par OGEE - 1778)
À 3 lieues au Sud-Sud-Est de Rennes, son évêché, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1250 communiants. La cure est présentée par le théologal. Le territoire, arrosé par les eaux de la rivière de Seiche, est plein de marécages ; il produit du grain, du foin et du cidre. L'église de cette paroisse fut bâtie en l'honneur de saint Erblon, mort dans l'abbaye d'Indre, près Nantes, le 25 mars 720. L'an 1304, Robert Raguenel, chevalier, seigneur du Châtel-Oger, fonda la chapellenie de Notre-Dame du Pilier, dans l'église cathédrale de Rennes ; il donna au chapelain qui la desservait les dîmes qui lui appartenaient dans cette paroisse. Le Châtel-Oger appartenait, en 1420, au vicomte de la Bellière ; il y a une haute-justice, qui appartient à Mademoiselle du Château-Létard. Dans cette même année, on voyait dans ce territoire le manoir de Bon-Espoir, à Gérard Raguenel ; le Château-Lessart ou Létart, à André du Fail ; le manoir de Cajan, à Jean du Bouais, et le manoir de Lourmais, à N....
SAINT-ERBLON (par A. MARTEVILLE - 1845)
(sous l'invocation de saint Erblon, abbé (sanctus hermelandus), fêté le 17 juillet) ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. — Limites : au Nord Chartres, Chatillon-sur-Seiche, Noyal-sur-Seiche ; à l'Est Vern ; au Sud Bourgbarré, Orgères, laillé. — Principaux Villages : Haut et Bas-Luzard, la Salle, les Chatelliers, Souillard, Ruzé, le Plessis, Cotereuil, la Roussais, la Galasière, la Maussonnière. Maisons importantes : Château-Letard, la Salle, la Clôture. — Superficie totale : 1868 hectares 99 ares, dont les principales divisions sont : terres labourables 1072 ; prés et pâtures 235 ; bois 52 ; vergers et jardins 50 ; canaux d'irrigation 5 ; landes ou incultes 381 ; superficie des propriétés bâties 12 ; contenances non imposables 62. Constructions diverses 324 ; moulins 2 (de Blochet, de Château-Letard, à eau).
L'ancienne paroisse Saint-Erblon relevait de l'évêque ; le recteur, comme bénéficier, devait une redevance en grain à l'abbé de Saint-Melaine. Il y avait alors, en outre de l'église, la chapelle de Teslé, qui était desservie par un des vicaires. Elle a été vendue dans la Révolution et démolie par l'acquéreur. Quant à la première, elle semble dater du XIVe siècle ; les plus anciens registres de paroisse, conservés à la mairie, sont du XVe siècle. La famille de la Bourdonnaye-Montluc était jadis en possession de la seigneurie de cette paroisse, comme titulaire de la baronnie de Château-Loger (aujourd'hui simple métairie), terre qui est encore dans cette famille. Laillé relevait de Château-Loger, et Château-Letard de Bréquigny. Cette dernière propriété, vendue en 1793, a été rachetée et réparée depuis 1815, par les anciens propriétaires (Mlle du Breil de Pontbriand) ; elle est située sur une colline qui domine de vertes prairies, arrosées par la Seiche. Au sud-est de la commune, près de la métairie de Château-Loger, on voit, sur une lande, une enceinte attribuée aux Romains. Au sud-ouest, près de la forêt de Laillé, est une pierre fichée en terre, et haute d'environ 3 mètres, que l'on considère comme druidique. La partie de Saint-Erblon qui avoisine la Seiche est riche et fertile. Au sud s'étend la lande de Teslé, que traverse dans sa plus grande longueur la route de Bordeaux à Saint-Malo. A l'une des extrémités de cette lande était jadis la mine de plomb argentifère de Pont-Péan. Ouverte en 1732, elle a été exploitée, jusqu'à la Révolution, comme mine de plomb argentifère. Abandonnée alors, tant par suite des troubles politiques qu'à cause de l'envahissement des eaux qu'on ne put surmonter, cette mine a été abandonnée jusqu'après 1830. Adjugée à MM. Couannier, propriétaires de la superficie du sol, l'exploitation de la mine de Pont-Pean n'a pu être encore remontée par actions, comme on avait lieu de l'espérer. Depuis quelques années cependant, un ingénieur anglais, M. John Hunt, a démontré toute la richesse de cette mine, et prouvé, au-delà de l'évidence, quels immenses avantages elle offrirait à des actionnaires. Cet habile et patient ingénieur a su, en effet, retirer une valeur de plus de 500 000 francs, uniquement des débris amoncelés de l'ancienne exploitation. Telle qu'elle était, celle-ci donnait cependant des bénéfices très-grands, estimés par l'ancienne administration à 74 000 francs par an, et non seulement elle perdait une partie de ses produits, mais encore elle négligeait tout un minerai précieux. M. Hunt a prouvé, ainsi que MM. Malaguti et Durocher l'ont vérifié eux-mêmes dans leurs savantes recherches sur l'argent (Annuaire des Mines, année 1850), que la mine de Pont-Péan produit non seulement de la galène argentifère assez riche pour être exploitée (de 1600 à 1900 gr. par 1000 kilog.), mais encore de la blende argentifère presque aussi riche (de 1300 à 1600 gr. par 1000 kil.). Il est évident que les anciens travaux ont été comblés avec cette blende, et que de simples épuisements tout en conduisant à la reprise de l'exploitation du plomb, mettraient à même d'extraire, des galeries aujourd'hui envahies par l'eau, des masses immenses de blende, qui seule donnerait d'énormes bénéfices. Malheureusement, quoique tout contribue à démontrer l'excellence de cette mine, située à quelque cent mètres d'une grande route et à 300 mètres d'une rivière canalisée, la prudence exagérée des capitalistes bretons paralyse tout. Il faut faire des vœux pour que l'actif et intelligent M. Hunt triomphe de ces obstacles. Il le mérite à tous égards, et chacun comprend qu'il est homme a mener l'entreprise à bien. La population de Saint-Erblon lui porte, en outre, une vive reconnaissance, car, depuis près de six ans (de 1844 à 1850), il a su employer à ses travaux, si simples et si utiles à la fois, plus de 80 ouvriers, femmes et enfants. Ceux-ci attendent avec anxiété la réalisation d'une entreprise qui, selon toute apparence, serait fertile. On voit encore, dans la lande de Teslé, les restes du canal qui amenait les eaux pour le lavage du minerai. Ce canal était alimenté jadis par la petite rivière d'ize, et se grossissait des ruisseaux nombreux qu'il rencontrait en son cours. Les eaux se réunissaient dans un étang situé au haut de la lande ; il a été desséché dans le commencement de ce siècle, et mis en prairies par M. de Trégomain, alors propriétaire du château d'Orgères, aujourd'hui à M. A. de Cintré. La chaussée, ouvrage considérable, existe encore en son entier. La partie est de Saint-Erblon contient le bois de Lourmais, d'une superficie d'environ 25 hectares. — Géologie : schiste argileux ; quartzite au sud. — On parle le français.
SAINT-ERBLON ( -2008)
Infos pratiques
Maire : Hervé Letort, 45 ans, conseiller pédagogique.
Nombre d’habitants : 2626 Saint-Erblonnais
Adresse mairie : place des droits de l'homme, 35230 Saint-Erblon
Mail : mairie@saint-erblon.fr
Site :ww w.saint-erblon.fr
Tel : 02 99 52 34 08
Archives
Etat-civil et registres paroissiaux :
Série communale : Baptêmes dès 1539 - Mariages dès 1570 - Sépulture dès 1639, puis regroupés en BMS depuis 1669.
Série du Greffe puis des Archives Dptales : BMS 1676 puis à partir de 1737.
Noms de familles
Noms de familles les plus courants en France :
MARTIN - BERNARD - DUBOIS - THOMAS - ROBERT - RICHARD - PETIT - DURAND - LEROY - MOREAU.
Noms de familles les plus courants en Bretagne :
LE GALL - LE GOFF - LE ROUX - THOMAS - MARTIN - TANGUY - SIMON - MORVAN - GUILLOUX - HAMON.
Noms de familles les plus courants à Saint-Erblon :
Mariages 1710 à 1792 :
AUGUIN - BLANDEL - CHEREL - FROGERAIS - HARONDEL - MARTIN - PANAGET
De nos jours :
HUBERT - MARTIN - ROUAULT
Pour en savoir plus :
Centre généalogique : Association Bretonne de Généalogie et d'Histoire.
http://www.bretagne-genealogie.org
Bases de données consultables sur :
http://www.geneabretagne.org
Association Parchemin.
genealogie-bretagne.com
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