rennes

saint suplice

Saint-Sulpice [ou Saint-Sulpice-la-Forêt, ou Saint-Sulpice-des-Bois] (par OGEE - 1778)

Abbaye de Bénédictines ; à 3 lieues au nord-est de Rennes, son évêché, à l'entrée de la forêt de Rennes. Cette abbaye reconnaît pour son fondateur Raoul de la Futaye , qui avait été moine de Saint-Benoît dans l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marne. Attiré par la grande réputation de Robert d'Arbrisselles, Raoul quitta son monastère pour venir partager les travaux de ce saint homme. Voulant suivre en tout l'exemple de son maître, qui venait de fonder l'abbaye de Fontevrault, en 1106, Raoul entreprit un pareil établissement dans la forêt de Nid-de-Merle, aujourd'hui la forêt de Rennes, où il jeta les fondements du nouveau monastère. Il y plaça deux couvents, l'un d'hommes, l'autre de femmes, et les soumit tous deux à la supérieure du monastère des femmes ; ce dernier est le seul qui y existe aujourd'hui.
Marie, fille d'Etienne, roi d'Angleterre, fut la première abbesse de celte maison, à qui elle procura de grands biens. Henri II, roi d'Angleterre, lui donna le manoir de l'Isle-Herché avec toutes ses dépendances. Nine succéda à Marie d'Angleterre, et fut abbesse l'an 1162. Elle fit confirmer, par le pape Alexandre III, toutes les donations qui avaient été faites à son abbaye, en considération de ce qu'elle avait bien voulu recevoir dans sa communauté Enoguent, fille d'Alain, comte de Richemont, et de Berthe, duchesse de Bretagne. Le duc Conan IV lui donna le lieu de Merle, où est présentement cette maison ; et, en 1181, elle obtint de l'évêque de Rennes la confirmation de toutes les concessions que ses prédécesseurs avaient faites à cette abbaye. L'an 1331, l'abbesse de Saint-Sulpice se plaignit au pape des vicaires perpétuels qui desservaient les églises dépendantes de son abbaye, et le pape chargea l'abbé de Saint-Melaine de terminer l'affaire le plus équitablement que faire se pourrait.

L'abbaye de Saint-Sulpice avait autrefois le droit de prendre tous les ans, dans la forêt de Rennes, quatre-vingts cordes de bois de trois pieds et demi de longueur. Les abbesses ne manquaient pas de faire choisir les plus beaux arbres, et eussent-ils été au milieu de la forêt il fallait les abattre et les conduire à la maison de sorte qu'il fallait faire un chemin commode, à quelque prix que ce fût. Les abbayes de Saint-Melaine et de Saint-Georges avaient le même droit, et n'en usaient pas avec plus de modération, si bien que cette forêt se ruinait insensiblement. Cet abus, si préjudiciable, après avoir duré bien des siècles, fut enfin supprimé il y a environ ..... ans. On a pris le sage parti de faire couper ce bois et de le distribuer à ces monastères ; et, comme ce bois n'est ou ne doit être que pour le chauffage, on a soin de ne pas prendre le meilleur. Il faut convenir que les princes bretons n'entendaient guère leurs vrais intérêts, lorsqu'ils faisaient des concessions si extraordinaires ; ces générosités déplacées leur ont souvent été nuisibles, et elles étaient d'autant moins raisonnables que leurs protégés n'en avaient pas besoin. L'abbaye de Saint-Sulpice a une haute-justice, qui appartient à l'abbesse.

 

Saint-Sulpice-Près-L'abbayes ou Saint-Sulpice-La-Forêt (par OGEE - 1778)

Dans un fond ; à 3 lieues au Nord-Est de Rennes, son evêché et son ressort, et à 3 lieues de Saint-Aubin-du-Cormier, sa subdélégation. On y compte 350 communiants ; la cure est présentée par l'abbesse de Saint-Sulpice. Cette paroisse est située au bord de la forêt de Rennes, qui appartient au roi, et contient environ cinq mille cinq cent vingt arpents, plantés en futaie et taillis ; il n'y en a qu'une partie dans ce territoire, qui est arrosé de différents ruisseaux, qui prennent leur source dans l'étang Neuf et l'étang des Comtes, situés à l'entrée de la forêt ; au reste, les productions du terroir sont le grain, le foin et le cidre. L'an 1160, Etienne, évêque de Rennes, accorda à Marmoutiers la présentation de cette cure et les deux tiers du casuel. La paroisse a deux hautes-justices, dont l'une s'exerce à Vitré ; elles appartiennent toutes les deux à l'abbesse de Saint-Sulpice.

 

SAINT SULPICE-PRÈS-L'ABBAYE ou SAINT-SULPICE-LA-FORÊT (par A. MARTEVILLE - 1845)

(sons l'invocation de saint Sulpice, évêque de Bourges, fêté le 17 janvier) ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. Limites : au Nord Chasné ; à l'Est et au Sud Liffré ; à l'Ouest Mouazé, Chasné. principaux villages : la Corbière, Maison-Neuve, Landret, le Feuillet. Superficie totale 671 hectares 77 ares, dont les principales divisions sont : terres labourables 297 ; prés et pâtures 52 ; bois 98 ; vergers et jardins 10 ; landes et incultes 171 ; étangs 11 ; superficie des propriétés bâties 4 ; contenances non imposables 29. Constructions diverses 92. Moulin de l'Abbaye.

Le bourg, jeté a l'un des angles de la belle forêt de Rennes, est contigu aux bâtiments de l'ancienne abbaye de Saint-Sulpice, actuellement propriété particulière. Dans ces dernières années, un propriétaire, peu admirateur d'archéologie, a fait sauter la presque totalité de l'église de cette abbaye ; les bâtiments privés sont seuls restés debout. Nous y avons remarqué une partie restaurée dans le commencement du XVe siècle, et qui, si nous avons bonne mémoire, porte une inscription au nom de l'abbesse Gillette de Tulie. Le propriétaire actuel, M. Evain, sous-intendant militaire, a fait opérer quelques restaurations très-intelligentes. La dernière abbesse de ce monastère, qui a compté les plus grands noms de Bretagne, était Mme Lemaître de la Garlaye, nommée en 1778. Elle a survécu à la destruction de son abbaye, en 1790. Alors, le revenu abbatial était estimé, en cour de Rome, à 8000 livres. II y avait jadis, en Saint-Sulpice, deux étangs assez beaux, dont l'un avait plus de 10 hectares de superficie. Il n'en reste plus qu'un aujourd'hui, encore parle-t-on de le dessécher. Le territoire de Saint-Sulpice contient quelques bois et de belles prairies. Le paysage offre partout des points de vue charmants, quoique la plupart soient limités par la forêt de Rennes. Géologie : schiste argileux. On parle le français.

SAINT-SULPICE-LA-FORET ( -2008)

Pour continuer l'oeuvre d'Ogée et de Marteville, vous pouvez nous envoyer, en prenant exemple sur la page de Cesson Sévigné, des informations sur la commune pour en montrer l'évolution. Merci de nous signaler si vous souhaitez que votre nom apparaisse. Mail : abgh.genealogie.cercle@gmail.com

Infos pratiques

Maire : Jean-Yves Duval, 62 ans, Responsable négoce natériaux plastique retraité.
Nombre d’habitants : 1519 Sulpiciens
Adresse mairie : 3, rue de l'Abbaye, 35250 Saint-Sulpice-la-Forêt
Mail : saint-sulpice-la-foret-mairie@wanadoo.fr
Tel : 02 99 66 23 63

Archives

Etat-civil et registres paroissiaux :
Série communale : Baptêmes dès 1615 - Mariages dès 1630 - sépulture dès 1628, puis regroupés en BMS depuis 1675.
Série du Greffe puis des Archives Dptales : BMS 1685 puis à partir de 1737.

Noms de familles

Noms de familles les plus courants en France :
MARTIN - BERNARD - DUBOIS - THOMAS - ROBERT - RICHARD - PETIT - DURAND - LEROY - MOREAU.

Noms de familles les plus courants en Bretagne :
LE GALL - LE GOFF - LE ROUX - THOMAS - MARTIN - TANGUY - SIMON - MORVAN - GUILLOUX - HAMON.

Noms de familles les plus courants à Saint-Sulpice-la-Forêt :
Baptême 1595 à 1792 :
AUBREE - BAUDOIN - BRIAND - DAY - DELAMARE
De nos jours :
BOETE - GAUTIER - MOULIN

Pour en savoir plus :
Centre généalogique : Association Bretonne de Généalogie et d'Histoire.
http://www.bretagne-genealogie.org

Bases de données consultables sur :

http://www.geneabretagne.org

Association Parchemin.
genealogie-bretagne.com

Cercle Généalogique et d'Histoire de Haute Bretagne.
ouest-genealogie.org (site en construction)

Pour rejoindre le groupe de discussion de l'Association Bretonne de Genealogie et d'Histoire (ABGH)
Portail de la Genealogie :  www.bretagne-genealogie.org

 

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