rennes

pace

Pacé (par OGEE - 1778)

À 1 lieue 3/4 au Nord-Ouest de Rennes, son évêché et sa subdélégation. Cette paroisse relève en partie du roi, et il s'y exerce cinq hautes-justices, une moyenne et une basse, qui toutes ressortissent au présidial de Rennes. On y compte 2200 habitants. La cure est présentée par l'abbé de Saint-Melaine de Rennes. Ce territoire renferme d'excellents pâturages, et le beurre qu'on y fait passe pour le meilleur de la province après celui de la Prévalais : le cidre est également de la meilleure qualité. Le Pont-de-Pacé est un village sur la rivière de Flamis [Flumes], ou d'Olivet, dans lequel il y a une poste aux chevaux.
L'an 1216, Guillaume de Paimpont, abbé de Saint-Jacques-de-Montfort, transigea avec l'abbé de Saint-Melaine de Rennes, pour les droits de la chapelle ou prieuré de la Bretonnière, en la paroisse de Pacé. Au mois de juillet 1304, Robert Raguenel, chevalier, seigneur de Châtel-Ogé, donna les dîmes qu'il possédait en cette paroisse aux chapelains qui desserviraient, par succession, la chapellenie de Notre-Dame-du-Pilier, qu'il venait de fonder dans l'église cathédrale de Rennes. — En 1390, la Rouxignolière [Rossignolière], à Bertrand de Montboucher; le Plessis de Champagné, à Amaury de la Motte ; la Touche, à Raoul de la Touche ; le Bouais, à Bertrand du Bouais ; la Mandardière, à Guillaume Mandard ; la Riotelaye, à Jean le Bard ; la Bretonnière, à Guillaume Guerif ; le Breil, à Pierre Jousser ; la Ville-Benoiste, à Pierre le Sénéchal ; Champalaune, à Bertrand de Saint-Pern. — Le 20 novembre 1597, les garnisons qui étaient pour le duc de Mercoeur à Hédé et à Québriac, formèrent un détachement qui ravagea plusieurs paroisses qui étaient soumises au roi Henri IV. Celle de Pacé fut une des plus maltraitées : les barbares soldats tuèrent une grande partie des habitants, emmenèrent les plus riches, auxquels ils firent payer une forte rançon, violèrent les femmes et les filles, brûlèrent la majeure partie des maisons, et réduisirent cette paroisse dans le plus déplorable état.

 

PACE (par A. MARTEVILLE - 1845)

(sous l'invocation de saint Melaine et de saint Pierre, comme second patron) ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale ; chef-lieu de perception; relai de poste au village dit le Pont-de-Pacé. — Limites : au Nord Gévezé, Mézières ; à l'Est la Chapelle-des-Fougerets, Montgermont, Rennes; au Sud Vezin, le Rheu, l'Hermitage ; à l'Ouest Saint-Gilles, Gévezé. — Principaux villages : la Touche, Champagné, la Brillantais, Tixue, Hyptais, pâtis Roussel, Haut et Bas-Verclé, la Chênaie, les Grandes-Haies, la Rabelière, le Champ Geffray, Launay-thébert, le Haut-Breil, le Haut-Bois, le palis du Chatellier, l'Aulneraie, la Bretonnière, la Haie-de-Saint Gilles, Pouez, Haut et Bas-Place, le Gon, le Pont-de-Pacé. — Superficie totale 3514 hectares 68 ares 63 centiares, dont les principales divisions sont : terres labourables. 2690 ; prés et pâtures 445 ; bois 44 ; vergers et jardins 65 ; landes et incultes 106 ; châtaigneraies 9 ; superficie des propriétés bâties 30 ; contenances non imposables 124. Constructions diverses 529 ; moulins 7 (petit de Tixue, de la Chintre, de Champagné, de Champalaine, de Pacé, de la Lande, de Guénot). — Maisons principales : le bois-de-Pacé, la Rossignolière, la Glestiere, la Touche-Milon, la Chesnaie, le Haut-Chemin, Champagné.

L'église de Pacé a du être construite vers le XVe siècle ; mais nous ne pouvons rien affirmer à cet égard. Nous devons cependant ajouter que, d'après la tradition, elle n'aurait été construite qu'après la démolition de l'ancienne église, qui aurait existé dans un champ situé à environ 300 mètres du bourg actuel. Avant 1789, le culte comptait cette église et quatre chapelles ; aujourd'hui, il n'y a de desservie que celle de la rossignolière. — Les biens ecclésiastiques étaient assez nombreux en Pacé, quoique le curé ne fût qu'à la portion congrue. Les bénédictins de Rennes avaient la métairie des Landelles et le trait de dîmes du Breuil, le trait du bourg et celui du Gon, le tout valant 3400 livres. Les jacobins avaient Launay-Thébert, 350 livres ; le grand séminaire possédait la métairie du Bourg, 1800 livres ; la métairie et le moulin de Champagné, 1300 livres ; la métairie de l'Etang, 825 livres ; enfin l'évêque avait le trait de dîme de Chemiuel, affermé 833 livres. En tout, 8444 livres. — Parmi les vieux fiefs qui existaient autrefois en Pacé, la Mandardière, qui laisse encore voir quelques fragments de construction, a dû occuper un rang assez notable. M. Moët de la Forte-Maison a déchiffré, voilà déjà plusieurs années, l'inscription en lettres gothiques qui surmonte la porte principale, et qu'il a rétablie comme suit : En l'an mil quatre cent quatorze, fist fere cette porte R. Mandard, par Jamet le Perrudel. Ce vieux manoir de la Mandardière est curieux à visiter. — Ainsi que le dit notre auteur, le beurre de Pacé jouit d'une juste réputation dans les environs de Rennes, et forme pour ce pays une source de richesses. Il en est de même du cidre que fournit le territoire de Pacé. — Il y a foire le vendredi après l'Ascension et le 30 juin. — Cette commune est traversée de l'est-sud-est a l'ouest-nord-ouest par la route royale n° 12, dite de Paris à Brest ; elle est aussi traversée de l'est à l'ouest, à son extrémité sud, par la roule 164 bis, dite encore de Rennes à Montfort ; enfin la petite rivière de Flumes la baigne du nord au sud. — Géologie : schiste argileux. On exploite sur quelques points d'excellent sable pour construction, et notamment à la Touche-Milon et au lieu dit la Sablonnière, à 2 kilomètres de Pacé, sur la route de Paris à Brest. — On parle le français.

PACÉ ( -2008)

Pour continuer l'oeuvre d'Ogée et de Marteville, vous pouvez nous envoyer, en prenant exemple sur la page de Cesson Sévigné, des informations sur la commune pour en montrer l'évolution. Merci de nous signaler si vous souhaitez que votre nom apparaisse. Mail : abgh.genealogie.cercle@gmail.com

 

Infos pratiques

Maire : Paul Kerdraon, 58 ans, directeur d'organisme agricole.
Nombre d’habitants : 7885 Pacéens
Adresse mairie : 11, avenue Brizeux, 35740 Pacé
Mail : mairie@ville-pace.fr
Site : www.ville-pace.fr
Tel : 02 23 41 30 00

Archives

Etat-civil et registres paroissiaux :
Série communale : Baptêmes dès 1700 jusqu'à 1791 - Mariages dès 1700 jusqu'à 1766 - Sépultures dès 1700 jusqu'à 1765.
Série du Greffe puis des Archives Dptales : BMS 1674 puis à partir de 1739.

Noms de familles

Noms de familles les plus courants en France :
MARTIN - BERNARD - DUBOIS - THOMAS - ROBERT - RICHARD - PETIT - DURAND - LEROY - MOREAU.

Noms de familles les plus courants en Bretagne :
LE GALL - LE GOFF - LE ROUX - THOMAS - MARTIN - TANGUY - SIMON - MORVAN - GUILLOUX - HAMON.

Noms de familles les plus courants à Pacé :
Mariages de 1710 à 1792 :
APERT - BIGOT - DAVY - LEFEUVRE - RIDARD - ROUXEL
De nos jours :
BRIAND - DURAND - LEGAVRE - LEMARCHAND

Pour en savoir plus :
Centre généalogique : Association Bretonne de Généalogie et d'Histoire.
http://www.bretagne-genealogie.org

Bases de données consultables sur :

http://www.geneabretagne.org

Association Parchemin.
genealogie-bretagne.com

Cercle Généalogique et d'Histoire de Haute Bretagne.
ouest-genealogie.org (site en construction)

Pour rejoindre le groupe de discussion de l'Association Bretonne de Genealogie et d'Histoire (ABGH)
Portail de la Genealogie :  www.bretagne-genealogie.org

 

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