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saint-armel

Saint-Armel (par OGEE - 1778)

Sur un coteau, à 3 lieues au Sud-Est de Rennes, son évêché, sa subdélégation et son ressort. On y compte 650 communiants. La cure est à l'ordinaire. Cette paroisse doit sa naissance à saint Armel, à qui le roi Childebert donna des terrains vagues dans l'évêché de Rennes, où il édifia un monastère dans lequel il vécut avec plusieurs de ses compagnons. Il mourut dans le VIe siècle, et fut enterré dans son monastère, qui fut peu après érigé en paroisse, sous le nom de son glorieux fondateur, dont on voit encore le tombeau. Cette paroisse relève du roi. Son territoire, arrosé des eaux de la rivière de Seiche, produit du grain, du foin et du cidre : les landes sont très-étendues. Les terres bolaires sont assez communes dans le diocèse de Rennes ; on en voit de couleur de chair, de jaunes, de rouges et de blanches : il en est de très pures, et le sablon des autres est si fin qu'on ne le trouve qu'entre les dents. L'on trouve dans ce territoire, dans la lande de Saint-Armel, un bol de couleur rougeâtre, et en assez grande quantité. Le 24 juillet 1589, cette paroisse fut ravagée par les troupes du duc de Mercœur, qui pillèrent le bourg, violèrent les femmes et les filles, et commirent toutes sortes de cruautés. La Rivière-Orant et le manoir de la Prunelai sont des maisons nobles très anciennes. La vicomté de la Motte-Saint-Armel et Chambière forment une haute-justice, qui appartient à M. de Sarsfiels : la châtellenie de Meneuf, haute-justice, à Monseigneur l'évêque de Clermont.

 

SAINT-ARMEL (par A. MARTEVILLE - 1845)

Commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. Limites : au Nord et à l'Est Nouvoitou ; au Sud Corps-Nuds ; à l'Ouest Bourgbarré, Vern. — Principaux villages : Chambière, la Jaille, la Prunelais, la Prunetay, le Plessix, les Apprix, le Patis-des-Noës. — Maisons notables : Beauregard, Garmeaux. — Superficie totale 786 hectares 10 ares, dont les principales divisions sont : terres labourables 519 ; prés et pâtures 102 ; bois 24 ; vergers et jardins 31 ; landes et incultes 66 ; superficie des propriétés bâties 5 ; contenances non imposables 38. Constructions diverses 133 ; moulin 1 (de la Motte, à eau).

Dans toutes les légendes et dans les anciens titres, cette paroisse porte le nom de Saint-Armel-des-Boschaux ; elle est sous l'invocation de saint Armel, en latin sanctus Armagillus. — La légende rapportée par notre auteur n'est pas complète. Saint Armel s'était d'abord fixé à Ploërmel (voir ce mot), qui lui doit aussi son nom. Plus tard, Childebert lui aurait donné des terres aux environs de Rennes, afin de le rapprocher de lui, et Saint-Armel aurait été le lieu où ce pieux cénobite se construisit un monastère, et où il mourut. La tradition porte qu'après un long procès entre les habitants de Ploërmel et ceux de Saint-Armel, les reliques du saint furent jadis partagées entre ces deux paroisses ; la dernière possède encore une partie du crâne du saint. Il y a non loin du bourg une fontaine que le saint, dit encore la tradition, fit jaillir de terre en une année de sécheresse. Une statue de saint Armel, aujourd'hui toute mutilée, est placée dans une niche pratiquée dans le mur de cette fontaine. Du 16 août, jour de la fête patronale, jusqu'au 8 septembre, on va en pèlerinage à cette fontaine. Jadis un chemin très bien entretenu y conduisait ; quoiqu'il soit aujourd'hui en très-mauvais état, il porte encore le nom de "Chemin-Pavé". L'église de Saint-Armel a été bâtie au milieu du XVIIe siècle par Jean-François de Cahideuc, marquis de Brie et de Janzé, vicomte de la Motte et Chambière. François de la Vieuville évêque de Rennes, en fit la dédicace, en 1666. Le fondateur voulait d'abord, dit-on, construire cette église à Janzé ; mais les habitants, craignant qu'il ne vint à mourir avant qu'elle ne fût achevée, et que la dépense ne retombât a leur charge, lui demandèrent des garanties. Pour toute réponse, François de Cahideuc favorisa Saint-Armel de ce bienfait. Cette église est régulière et belle ; mais elle est un peu basse, et l'on dit que la mort du fondateur, survenue pendant le travail, ainsi que l'avaient craint les habitants de Janzé, fut cause de quelques économies. Derrière l'autel est le tombeau de saint Armel. C'est une pierre calcaire ayant 1 mètre 80 de long sur 60 centimètres à une extrémité et 20 centimètres seulement à l'autre. On dit que cette construction a été élevée exactement aux lieu et place de l'ancienne église, dont elle aurait retenu quelques parties : toujours est-il que la cloche est un débris de l'ancienne construction, car elle porte la date de 1426. Le château de Chambière n'offre plus que des ruines ; mais il était encore entier en 1790. Celui de la Motte, situé sur la Seiche, à l'est du bourg et dont on ne voit plus aucun reste, lui était sans doute antérieur, car le seigneur ne prenait jadis que le titre de seigneur de la Motte. Le pont de Vaugon, monument du siècle dernier, est en cette commune sur la route de Rennes à Châteaubriant ; la Seiche, qu'il traverse, limite Saint-Armel au nord et reçoit le ruisseau du Melleray, qui traverse la commune du sud au nord. Les seigneurs de Cahideuc de la Motte, fondateurs de l'église de Saint-Armel, étaient aussi fondateurs de celle de Brie. M. le baron de Damas, ministre de Louis XVIII, et plus tard instituteur du duc de Bordeaux, est né en Saint-Armel. II y a foire le 16 août. Archéologie : Dom Morice, Preuves, tome III, col. 1702, 1711, 1729 ; Dom Lobineau, tome I, p. 76 ; Albert de Morlaix, p. 524. Géologie : schiste argileux ; quartzite au sud. On parle le français.

SAINT-ARMEL ( -2008)

Pour continuer l'oeuvre d'Ogée et de Marteville, vous pouvez nous envoyer, en prenant exemple sur la page de Cesson Sévigné, des informations sur la commune pour en montrer l'évolution. Merci de nous signaler si vous souhaitez que votre nom apparaisse. Mail : abgh.genealogie.cercle@gmail.com

Infos pratiques

Maire : Pierrick Houssel, 52 ans, responsable agence bancaire
Nombre d’habitants : 1690 Arméliens
Adresse mairie : rue de la mairie, 35230 Saint-Armel
Mail : mairie.saint-armel@wanadoo.fr
Tel : 02 99 62 71 58

Archives

Etat-civil et registres paroissiaux :
Série communale : Baptêmes dès 1570 - Mariages dès 1619 - Sépultures dès 1626, puis regroupés en BMS depuis 1671.
Série du Greffe puis des Archives Dptales : BMS 1668 puis à partir de 1718.

Noms de familles

Noms de familles les plus courants en France :
MARTIN - BERNARD - DUBOIS - THOMAS - ROBERT - RICHARD - PETIT - DURAND - LEROY - MOREAU.

Noms de familles les plus courants en Bretagne :
LE GALL - LE GOFF - LE ROUX - THOMAS - MARTIN - TANGUY - SIMON - MORVAN - GUILLOUX - HAMON.

Noms de familles les plus courants à Saint-Armel :
Mariages 1619 à 1709 :
BAUDOIN - BOUVIER - GUYNE - MARCHAND - RAMAGE - TEXIER
De nos jours :
AUBRY - LERAY - RAMAGE

Pour en savoir plus :
Centre généalogique : Association Bretonne de Généalogie et d'Histoire.
http://www.bretagne-genealogie.org

Bases de données consultables sur :

http://www.geneabretagne.org

Association Parchemin.
genealogie-bretagne.com

Cercle Généalogique et d'Histoire de Haute Bretagne.
ouest-genealogie.org (site en construction)

Pour rejoindre le groupe de discussion de l'Association Bretonne de Genealogie et d'Histoire (ABGH)
Portail de la Genealogie :  www.bretagne-genealogie.org

 

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